Arlette Baud et Michel Bourgoz, actuels patrons du Musée
Au début de l'année 1989, la presse révèle que le musée Baud serait à vendre... La rumeur provoque une certaine agitation dans les chaumières de L'Auberson où l'on redoute que la collection, témoin de la culture locale, ne s'égaille sous d'autres latitudes.
Vu l'âge des deux frères, la rumeur n'est pas sans fondement. A septante-quatre ans, Frédy pourrait aspirer à une légitime retraite, de même que son frère Robert. Ils veulent bien rempiler encore une année, mais après il faudra passer la main. Mais à qui ? Tel est le dilemme. Dans la famille, seule la fille de Frédy, Arlette, se déclare intéressée, mais le rachat d'une collection qui a pris une telle valeur avec le temps et le travail serait pour elle seule une charge insupportable. Que faire alors que les offres alléchantes ne manquent pas ? Des Japonais passionnés se sont montrés intéressés pour mettre en valeur ces pièces dans leur pays.
Frédy Baud affirme redouter par-dessus tout que la collection quitte L'Auberson, même pour Sainte-Croix, et il n'est pas le seul à défendre cette idée, de sorte que les discussions vont bon train. Michel Bourgoz (neveu de Frédy) suggère à sa cousine Arlette de reprendre l'affaire et présente une offre, qui sera finalement retenue.
Une solution provisoire est trouvée sous la forme d'une location du musée à ces deux personnes pour une période de quatre ans, avec la perspective du rachat de la collection par les nouveaux responsables.
On respire dans les chaumières. Et un nouvel élan est donné au musée, mais
toujours avec le soutien actif de Frédy et son frère Robert.
toujours avec le soutien actif de Frédy et son frère Robert.
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