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vendredi 5 décembre 2014

Un monde fascinant (6) : encore des musiques Reuge

Continuons donc, si vous le voulez bien (de toute façon vous n'avez pas le choix), avec notre visite de mon pote Christian, grand collectionneur s'il en est et qui a des trésors, je ne vous dis pas ! On est toujours dans les produits de la Maison Reuge de Ste-Croix (voir mes billets précédents).

Commençons par une superbe boîte fabriquée en l'honneur de la Princesse Diana :




La musique est un arrangement de ""Candle in the Wind" d'Elton John de 1973 réécrite et retravaillée pour l’interpréter à la cérémonie funèbre de la Princesse le 13 septembre 1997.

Et voici la version "Live" :


(Merci à A'no Woosten pour cette vidéo)

Reuge, dans les années 60, a également fabriqué de nombreux modèles de boîtes à cigarettes, tous plus beaux les uns que les autres :







Il y a une particularité sur cette dernière vidéo : deux airs différents selon que la boîte s'ouvre ou se ferme.

Et puisqu'on est dans les cigarettes fumer tue, un carton qui m'a replongé d'un coup dans mes 12-13 ans : bon sang ce que j'ai été amoureux du dessin de la fille MaryLong à cette époque… 


Et une dernière de Reuge toujours : une petite pièce à musique à disque.


Un disque dont le métal a été embouti afin de donner de petites pointes. Ces pointes vont actionner des espèces d'étoiles qui, elles-mêmes en tournant, vont faire vibrer les lames et ainsi donner les notes.


Bon ben voilà quoi. Mon pote Christian, l'heureux possesseur de toutes ces belles choses, vous salue cordialement. Nous nous sommes retrouvés en fin d'après-midi pour un p'tit napéro.







samedi 29 novembre 2014

Musique mécanique et Country

Or donc, je l'avais promis-juré, je ne parlerais pas dans ce blog de mon autre hobby, la musique et la danse Country. Eh bien, je me sens obligé de donner un petit coup de canif dans ce serment car j'ai trouvé quelque chose de pas mal du tout : la Country et des orgues de foire…

Ceux que vous verrez dans ces deux vidéos sont les "limonaire". "Limonaire" est le nom d'une grande famille française de facteurs d'orgue dont l'activité à commencé en 1840 et qui se rendit rapidement célèbre par la qualité de sa production.


Photo du net

Qu'est-ce qui distingue un orgue de foire d'un orgue de barbarie ? Eh bien, le système de fonctionnement est semblable. Imposant par sa taille et son poids, l'orgue de foire ne peut être transporté que sur une remorque.

Quant à l'orgue de barbarie, c'est un instrument portable à dos d'homme et souvent posé sur un chariot lors de son utilisation. Il est manié dans l'imagerie populaire par un tourneur de manivelle qui peut s'en servir comme accompagnement de chansons ou comme instrument de récital.


Vous l'avez reconnu celui-là ?

Passons maintenant aux vidéos, si vous le voulez bien. Nous avons donc ici deux orgues de foire "Limonaire" jouant simultanément. Première vidéo, la musique a été spécialement arrangée pour accompagner le chanteur de Country flamand Grimm Berry, bien connu dans son pays.



Merci à Hiddo van Os pour ses vidéos

Bon ben alors à bientôt et quoi que vous fassiez, faites-le comme il faut !

lundi 24 novembre 2014

Une lampe de dentellière

Au Musée Baud il y a plusieurs vitrines montrant l'outillage qu'il fallait utiliser pour la fabrication des boîtes à musique et diverses petites collections de toutes sortes, toujours en rapport avec la boîte à musique ou instruments de musique mécanique.

Dans l'une de ces vitrines, il est montré divers objets résumant le passé industriel de Sainte-Croix : l'horlogerie, la boîte à musique et, étonnant, la dentelle aux fuseaux, industrie bien implantée dans la région au 18ème siècle. Celle-ci a eu le principal avantage de favoriser une classe d’excellents commerçants qui nouèrent de bonne heure des relations d’affaires en Suisse et à l’étranger. Mais l’apparition des machines à tisser, les progrès de l’horlogerie et la fabrication des pièces à musique mettront rapidement un terme à cette source importante de revenus.


Or donc on trouve dans cette vitrine une lampe un peu spéciale, voire très spéciale : une lampe de dentellière (à gauche sur la photo). Une lampe à pétrole (on ne la voit pas bien) est entourée de quatre boules remplies d'eau. La lumière passant à travers l'eau des boules envoie un rond de lumière dans quatre directions différentes. Cela permet tout simplement à quatre dentellières de travailler autour de cette petite "table".  

Ben voilà, je vous souhaite une bonne semaine. Et quoi que vous fassiez, faites-le comme il faut (j'ai l'impression que c'est une phrase qui plaît à mon pote Christian…) !

dimanche 23 novembre 2014

Un monde fascinant (5) : nécessaire de manucure...


Retournons un petit moment chez mon pote Christian le collectionneur. Voilà quelque chose qui ne va pas laisser insensible la gent féminine : des nécessaires de manucure à musique da la maison Reuge Sainte-Croix.
Mais d'abord quelques mots sur l'entreprise Reuge car on en parlera souvent dans ce blog. C'est un horloger suisse, Charles Reuge, qui entreprend en 1865 la fabrication de montres de poche équipées de mouvements musicaux. Son fils Guido, que j'ai connu, fit construire en 1929 le bâtiment qui abrite encore aujourd'hui la manufacture (plus pour longtemps car un nouveau bâtiment est en construction et sera opérationnel fin 2015 début 2016 à un autre endroit de Ste-Croix). Guido Reuge, par ailleurs, créa la fameuse fixation de ski Kandahar dans les années 1930. En retenant le talon du skieur, elle lui permettra de réaliser de meilleures performances. Cette fixation tiendra la vedette jusqu'au début des années 1950.


Voici ce que dit de Reuge WorldTempus :
"Reuge conjugue l'art manufacturé à l'innovation pour créer des pièces sur mesure. Son objectif est de maintenir et de renforcer l'image et la nouvelle position de la musique mécanique au rang d'art. La Maison Reuge est l'unique entreprise au monde à perpétuer la fabrication de boîtes à musique mécaniques de luxe. Dans cet art, elle dispose d'un savoir-faire unique dont la vocation est de redonner à la boite à musique sa magie d'antan. Autour de thèmes tels que les oiseaux chanteurs et les montres musicales, Reuge s'emploie à perpétuer la poésie de ces automates mécaniques sur lesquels le temps n'a pas d'emprise. Un savoir-faire et des mouvements qui peuvent à bien des égards, être comparés aux grandes complications horlogères, ceci souvent en étroite collaboration avec des designers et marques de renommée."

REUGE est aujourd'hui leader mondial dans la fabrication de boîtes à musique de luxe, dont certaines peuvent être comparées aux grandes complications horlogères.
C'est également le seul producteur de boîtes à musique et oiseaux chanteurs de luxe. Les mouvements musicaux bas de gamme sont fabriqués bien entendu par les Chinois…
En CLIQUANT ICI vous verrez des photos de tout ce que Reuge a pu fabriquer.


Revenons donc à nos petits nécessaires de manucure. Pas besoin de s'étendre là-dessus, il n'y a qu'à regarder. Je pense que celles-ci sont des années 1960.


Et la p'tite vidéo :


Bon ben à plus ! Et merci à Stan et Rodgeur...

dimanche 16 novembre 2014

Vie du Musée : un bel anniversaire !

Or donc ce samedi 15 novembre 2014, j'ai été convié à l'anniversaire de Marcelle, la sœur de la patronne du Musée, Arlette, au Musée précisément. Famille, guides et hôtesses d'accueil, tout le monde était là. Soirée au demeurant fort sympatrique, en voici quelques vidéos et photos pour vous montrer que tout est possible au Musée. Nous y avons mangé une fondue chinoise à tomber par terre (une bourgui aurait été trop agressive pour nos divers instruments). Mais assez blablaté, place aux images :



Apéritif dans la salle des petits automates


A gauche, avec la veste rouge, Michel, le patron associé du Musée



La salle des grands instruments joliment aménagée pour le repas




René nous en a chanté deux ou trois

La soirée se déroulant dans convivialité la plus totale, nous n'avons pu nous empêcher de nous en jouer une ou deux...


Loïc, 12 ans, petit-fils de Marcelle, au Phonola (si vous voulez vraiment savoir ce que c'est pour un appareil, veuillez avoir l'amabilité de cliquer sur ce lien. Merci. )


Je suis sûr qu'une amie, Daniela, en garde un souvenir impérissable...


Une belle ambiance...



Et ci-dessous, place à la danse :


Sur une musique jouée par le Decap


Et un beau rock sur l'orgue de foire Gavioli (je ne vous en ai pas encore parlé mais ça viendra...). Le rocker de gauche, c'est Jean-Luc, guide et paysan (un peu comme dans les Alpes valaisannes quoi...)


Ben voilà, c'est comme ça que ça se passe dans notre Musée. C'est un musée totalement privé qui ne reçoit aucune subvention. Alors afin de le faire vivre, venez le visiter. Vous ne serez pas déçus, je vous le garantis...

A bientôt si vous le voulez bien. En attendant, portez-vous bien !



samedi 15 novembre 2014

Un monde fascinant (4) : le petit train-rébus de l'ORTF


Or donc continuons notre visite chez mon pote Christian* (*nom connu de la rédaction). Alors que je regardais dans un coin un circuit rond de train sans grand intérêt apparent, il me dit : "Ce petit train est indissociable de la musique qui l'accompagne. Est-ce que ça te rappelle quelque chose ?" "Ben non, ça ne me dit rien mais je suis sûr que tu vas m'expliquer tout ça".

Et là, bien entendu, des tas de souvenirs sont remontés à la surface. Les 50 ans et moins ne doivent rien savoir de tout ça (petite digression : l'autre soir et même une bonne partie de la nuit, je fêtais l'amitié avec trois potes : un pharmacien, un chimiste et un patron de bistrot. Je leur ai dit que j'ai vu que j'avais pris de l'âge au moment où je me suis aperçu que je passais plus de temps à discuter avec les pharmaciennes qu'avec les patronnes de bistrot…).

Bon ! Donc les 50 ans et moins n'ont pas connu ça : le petit train-rébus de l'ORTF (Office de Radio-Télévision Française). Pour bien comprendre le pourquoi du comment de ce petit train, un peu (tout petit peu) d'histoire.

L'invention de la télévision est datée de 1924 (Claude Lelouch a dit que son père Simon aurait acquis en 1937 le 7ème poste de télévision en France).

En 1943, l'armée d'occupation installe un studio à la rue Cognacq-Jay à Paris (qui ne se souvient pas de Léon Zitrone terminant ses interventions par "A vous Cognacq-Jay") pour diffuser des émissions à l'intention des soldats du IIIème Reich hospitalisés.

En 1949, la télévision s'adresse encore à un nombre très restreint de Français. Seuls 297 foyers possèdent un poste. Un premier journal télévisé est diffusé le 29 juin 1949, une redevance sur les récepteurs (postes) de télévision est fixée. Le Tour de France s'invite sur les écrans.

Dans les années 50, la technique est désormais maîtrisée, ce sont les programmes qui vont créer l'événement. Ainsi, la retransmission en direct du couronnement d'Elisabeth II marquera les esprits. Les émissions mythiques se succèdent, La Vie des animauxLa Piste aux étoilesLa caméra explore le temps5 colonnes à la uneDiscorama... Les premiers feuilletons apparaissent.

Mais les pannes étaient relativement fréquentes et pour meubler les "trous", Maurice Brunot a créé le petit train-rébus (diffusé pour la première fois le 15 septembre 1960) pour servir d'interlude. En avril 1963, il est remplacé par le Petit Train de la mémoire.

Un interlude est donc une émission courte diffusée pour meubler ce trou dans la grille de diffusion ou lorsqu'un problème technique interrompt cette diffusion. Les pannes sont plutôt rares aujourd'hui.

Ben voilà, j'en ai fait une petite vidéo comme d'hab :


Et maintenant l'original :



Et, bonus pour vous, une vidéo trouvée sur Youtube (merci Lerenifleur: un pot-pourri des "Jingles" de l'époque.


Bon alors à plus tard si vous le voulez bien ! Et en passant, un coucou à mon pote Rapace aux Longues Plumes (passé chef immédiat de la Tribu des Huit Bisons, sise au pied du Grand Canyon de Covatannaz, pays oublié du Grand Manitou. A ce titre, il était détenteur de la gibecière à écus et qu'il ouvrait, mais l'eut-il ouverte une fois, très parcimonieusement d'où l'état d’extrême pauvreté des territoires de cette malheureuse tribu).

vendredi 7 novembre 2014

Un monde fascinant (3) : un combiné radio-téléviseur-électrophone de 1953


Or donc, aujourd'hui, je vous parle d'un temps que les moins (pas de 20 ans, ni de 30, ni de 40) de 50 ans ne peuvent pas connaître…

On faisait de ces trucs à l'époque ! Tiens par exemple, un combiné télévision-radio-électrophone. Celui-ci est de la marque "Nordmende". Fondée à Brême en 1947, cette société devint vite  l'un des fabricants allemands de radios , téléviseurs , magnétophones et lecteurs de disques de premier plan (années 1950 et 1960). Avec l'apparition de la couleur à la fin des années 1960, la concurrence devint terrible et les prix chutèrent. Nordmende n'arriva pas à passer le cap et la marque fut rachetée par Thomson qui changea de nom en 2010 pour devenir "Tecnicolor SA". La marque Nordmende fut relancée par un autre groupe en 2008 en Islande.

Bon, revenons à notre combiné télévision-radio-électrophone. Celui-ci date de 1953. Il est muni d'une radio recevant les petites ondes, les grandes ondes, les ondes courtes et les ondes ultra-courtes, un électrophone et le téléviseur. Ce combiné était vendu (en 1953 donc) fr. 1890.-. Je me souviens que mon père devait gagner à cette époque fr. 500.- par mois ce qui veut dire que, pour un salaire aujourd'hui de fr. 6000.-, ce combiné devrait coûter fr. 22'500.- !!!



J'aime bien mettre une vidéo dans mes billets mais là, je n'ai rien trouvé, à part un téléviseur de cette époque et qui conviendra très bien je pense.


A bientôt. Et quoi que vous fassiez, faites-le comme il faut !


mercredi 5 novembre 2014

Un monde fascinant (2) : combiné Lorenz de 1950


 Or donc, voilà un appareil très spécial : un combiné radio, tourne-disque et enregistreur fabriqué par Lorenz en 1950. Pensez-vous que l'enregistrement magnétique du son est une invention relativement récente avec les bandes magnétiques (style Nagra ou plus tard les "K7") ? Ben non, c'est beaucoup plus vieux avec l'enregistrement du son sur un fil d'acier.

"La paternité du premier enregistreur magnétique revient au Danois Valdemar Poulsen qui fit breveter son invention en 1898. A cette époque, ce procédé n’eut pas beaucoup de succès mais on sait aujourd’hui que cette invention a été à la base de tous les magnétophones construits par la suite. Le son était enregistré sur un fil d’acier passant devant un électroaimant relié à un microphone. L’électroaimant magnétisait plus ou moins le fil selon les variations du son capté par le microphone. Pour reproduire le son enregistré, on faisait passer le fil d’acier une seconde fois devant l’aimant, ce qui induisait des petits courants électriques. Après amplification le son original était ainsi restitué.
Le principe de la machine de Poulsen fut repris dans le Blattnerphone, machine anglaise créée par Ludwig Blattner en 1929. Le support d’enregistrement était un ruban d’acier. Outre l’enregistrement magnétique du son cinématographique, le Blattnerphone fut aussi utilisé dès 1932 par la BBC pour retransmettre le discours de Noël du roi George V. Par la suite le procédé fut amélioré par Kurt Stille qui utilisa un acier de meilleure qualité et des amplificateurs à vide. Une nouvelle version de cet appareil appelé Textophone fut commercialisée en 1933. L’enregistrement sur fil d’acier reste un mode de reproduction sonore très particulier qui sera surtout employé pour l’enregistrement de la voix" (source Audiomaniac ).


Revenons à l'appareil que je vous présente aujourd'hui. Donc on y trouve une radio avec 3 gammes d'ondes courtes, un gamme d'ondes ultra-courtes, une de petites ondes et une de grandes ondes (Je vous parle d'un temps Que les moins de vingt ans Ne peuvent pas connaître … Bon, plutôt quarante ans voire plus hein…), d'un tourne-disque 78 tours, d'un magnétophone et du micro pour l'enregistrement. A noter que l'on pouvait enregistrer soit à partir du micro, de la radio ou encore du disque (les premiers pas du piratage quoi !)… Bon, ceci dit, passons aux images :



La radio



Le combiné tourne-disque et magnétophone. A gauche le micro avec les commandes du tout, en vert le tourne-disque 78 tours, dessus la bobine (jaune) du fil magnétique (là elle est posée sur le plateau pour la montrer). Le fil d'acier a une épaisseur de 50 microns et sur cette bobine il y a 3 km (oui 3'000 mètres...) de fil et donne 1 heure d'enregistrement. Une fois passé devant le lecteur, le fil magnétique se rembobine dans l'épaisseur du plateau. 

(photo internet) 

Le fil enroulé sur la bobine jaune à droite passe sous le bras du tourne-disque, devant le lecteur et se rembobine dans le plateau du tourne-disque. En même temps le lecteur va monter et descendre afin que le rembobinage se fasse correctement. Vous verrez mieux sur la vidéo que voici tout soudain :



Bon ben voilà ! A plus pour de nouvelles aventures... Et si vous aimez ce blog, un petit commentaire (si si, vous pouvez en mettre sous chaque billet) me ferait très plaisir. Portez-vous bien !







lundi 3 novembre 2014

Un monde fascinant (1)

Or donc aujourd'hui j'ai passé quelques heures en compagnie d'un pote collectionneur. Pour des raisons évidentes de sécurité, je n'en dirai pas plus. Je vous garantis qu'on retombe direct en enfance (mais ne l'ai-je jamais vraiment quittée ?). Cela fait longtemps que je devais venir voir ses nombreuses collections mais il a eu certains problèmes de locaux. Des objets rares ou un peu moins mais toujours surprenants. C'est vraiment difficile de vous en parler : des jouets de toutes sortes, des boîtes à musique, des appareils des débuts de l'électronique, bref, comme dirait un de mes amis du côté de Fribourg, QUE DU BONHEUR !


Tout d'abord quelques photos "d'ambiance" :








Maintenant, je vous propose de partir à la chasse aux lapins. Vous connaissez bien sûr les fameux lapins Duracell :


Il est né à New York en 1973 dans les studios de l'agence américaine Dancer Fitz­gerald Sample. Pendant quatre décennies, il a montré au monde entier que les piles Duracell duraient beaucoup plus longtemps que celles des autres marques. Quel que soit le défi retenu, la peluche rose ­Duracell surpassait tous les lapins concurrents.

Si, dans les premiers spots publicitaires, le lapin se contentait de rouler du tambour, il a ensuite décliné toutes les variantes de l'endurance: ski en 1989, kayak en 1992, ­traversée de l'espace en 1993, promenade sur iceberg en 1994, sans oublier la boxe et le marathon. En 2002, il est même devenu champion du ballon rond, histoire de souligner le partenariat de Duracell avec la Coupe du monde de football (source Le Figaro ).

Ce lapin n'a jamais été commercialisé. Si on en trouve quelques uns sur eBay par exemple, se sont ceux qui ont servi dans les spots publicitaires.



  Bon ben à plus dans ce monde merveilleux !

dimanche 26 octobre 2014

Le carrousel du Musée Baud




"Quand le Musée Baud démonte son carrousel, l'hiver est bientôt là" (dicton très local qui vient de sortir…). Ben oui, il ne supporterait pas le poids de la neige car il y en a, à L'Auberson. Les images du démontage le samedi 25 octobre 2014.

Or donc, l'un de nos patrons, Michel Bourgoz, s'est rendu aux Pays-Bas en 1989 pour y acheter son Decap . Michel remarque alors chez le vendeur un petit manège des années 1925-1930. Il était également à vendre et Michel en fit donc l'acquisition. Ce carrousel trône depuis lors devant l'entrée du Musée. Retapé petit à petit, il a ma foi fort belle allure et il fait la joie de nos jeunes visiteurs. 


Prêt à hiberner jusqu'en avril (pas celui qui est dessus, l'autre...).



Le démontage commence











Denis Margot est un ébéniste de grand talent. Il restaure, achète et vend des boîtes à musique et meubles anciens. Si vous avez un meuble de valeur à restaurer, c'est à lui qu'il faut vous adresser !




Y'avait un carrousel, là !


Allez hop ! C'est l'heure d'hiberner !


Bon ben à plus et portez-vous bien !